L'hymne national officiel de 1969 dont la section de la chancellerie réserve des forces armées royales et de l’état major général de Royaume du Maroc qui sont officiellement les membres de nombre de 40 et ou, le feu Roi Hassan 2 qui est le 1er fondateur...
Le feu Roi qui a corrigé les paroles de Ali houssaini squali d'après la chute de Ismaël Ahmed...
Mais le professeur du rythme réel est Abdelouahab agoumi et la musique militaire par une section composée de 20 soldats militaires...
Tandis que la section la section de la chancellerie réserve des FAR est composée de 40 membres sélectionnés depuis l'année 1969 dont la formation militaire est à la caserne de nzalt aladam à Benguerir,région de marrakech rhamna...
Le feu Roi qui a corrigé les paroles de Ali houssaini squali d'après la chute de Ismaël Ahmed...
Mais le professeur du rythme réel est Abdelouahab agoumi et la musique militaire par une section composée de 20 soldats militaires...
Tandis que la section la section de la chancellerie réserve des FAR est composée de 40 membres sélectionnés depuis l'année 1969 dont la formation militaire est à la caserne de nzalt aladam à Benguerir,région de marrakech rhamna...
Petite histoire de l’hymne national et du drapeau
Le ministère de l’Education nationale a recommandé aux écoles
de procéder au lever du drapeau et au chant de l’hymne national.
Cette tradition s’est perdue et aujourd’hui, beaucoup de Marocains
ne connaissent pas les paroles de l’hymne national.
Peu de certitudes quant aux origines réelles de ces deux symboles de la
nation.
de procéder au lever du drapeau et au chant de l’hymne national.
Cette tradition s’est perdue et aujourd’hui, beaucoup de Marocains
ne connaissent pas les paroles de l’hymne national.
Peu de certitudes quant aux origines réelles de ces deux symboles de la
nation.
Les récentes circulaires émises par le ministère de l’éducation nationale repensent substantiellement le rôle dévolu à l’institution scolaire. Celle-ci ne se fonde plus sur la seule raison par l’instruction et la transmission de savoirs, ou sur la seule utilité par la formation à des techniques, mais aussi, et pour une large part, sur la conscience morale. Persuadé que les savoirs et les savoir-faire ne peuvent suffire à construire la cohésion sociale, le ministère de l’Education nationale a donné des instructions allant dans le sens d’une éducation morale et civique, où sont prônés l’adhésion à des valeurs partagées, les qualités de cœur, le sentiment de citoyenneté, l’islamité et l’amour de la patrie.
Dans le but d’inculquer les valeurs patriotiques, le ministère a donc «recommandé» aux établissements de rétablir les rites solennels du salut au drapeau et de la récitation de l’hymne national. «Nous n’avons pas tenu à les imposer, précise un haut responsable au ministère de l’éducation, nous avons préféré laisser cela à la discrétion des directeurs d’établissements». Qu’il soit rassuré : nombreuses sont déjà les écoles qui ont instauré cette coutume ou plutôt qui l’ont reconduite. De fait, au lendemain de l’Indépendance, le salut au drapeau se pratiquait deux fois par jour, à l’entrée et à la sortie des classes. Au fil du temps, le rituel n’était plus observé qu’en début et en fin de semaine. Puis, il fut délaissé par la plupart des établissements. M.Y., cinquantenaire, n’en conserve pas un souvenir impérissable : «Dans les années soixante, j’étais interne au lycée Moulay Youssef, à Rabat. On nous faisait lever aux aurores pour le lever du drapeau. On se présentait comme ça, à moitié endormis. Pour y couper, les plus fortunés d’entre nous soudoyaient les maîtres d’internat. Comme j’étais fauché, j’étais bon pour la corvée.»
Si on avait pris le soin d’instruire M. Y. de la symbolique associée à cette pièce d’étoffe attachée à une hampe, il aurait perçu sa mobilisation nationale comme un insigne honneur, plutôt que comme un pensum. Mais notre enseignement ne s’en soucie guère. Quant à la signification revêtue par les couleurs qui sertissent l’emblème, elle demeure imprécise tant elle est multiple. Certains voient dans le rouge l’évocation du sang versé par les résistants tombés au champ d’honneur, d’autres y lisent un appel au sacrifice quand la nation est en péril. Dans tel manuel scolaire, on apprend que le vert représente la paix, alors que pour un autre, cette couleur évoquerait la fécondité. L’étoile verte à cinq branches serait l’emblème du sceau de Salomon, d’après un auteur ; les cinq branches rappelleraient les cinq piliers de l’islam, enseigne-t-on à nos chères têtes brunes. Bref, une seule certitude : le drapeau arboré par le Maroc a été créé, par dahir, le 17 novembre 1915. Une recherche sur internet nous a par ailleurs permis d’apprendre qu’auparavant il était rouge uni, à l’instar de ceux de la plupart des pays arabes. Ce serait l’administration française qui, pour différencier le Maroc de ses autres colonies, aurait demandé à ce que l’on fasse figurer l’étoile à cinq branches sur le drapeau rouge. Vrai ou faux ? Nous n’avons pas pu savoir.
Dans le but d’inculquer les valeurs patriotiques, le ministère a donc «recommandé» aux établissements de rétablir les rites solennels du salut au drapeau et de la récitation de l’hymne national. «Nous n’avons pas tenu à les imposer, précise un haut responsable au ministère de l’éducation, nous avons préféré laisser cela à la discrétion des directeurs d’établissements». Qu’il soit rassuré : nombreuses sont déjà les écoles qui ont instauré cette coutume ou plutôt qui l’ont reconduite. De fait, au lendemain de l’Indépendance, le salut au drapeau se pratiquait deux fois par jour, à l’entrée et à la sortie des classes. Au fil du temps, le rituel n’était plus observé qu’en début et en fin de semaine. Puis, il fut délaissé par la plupart des établissements. M.Y., cinquantenaire, n’en conserve pas un souvenir impérissable : «Dans les années soixante, j’étais interne au lycée Moulay Youssef, à Rabat. On nous faisait lever aux aurores pour le lever du drapeau. On se présentait comme ça, à moitié endormis. Pour y couper, les plus fortunés d’entre nous soudoyaient les maîtres d’internat. Comme j’étais fauché, j’étais bon pour la corvée.»
Si on avait pris le soin d’instruire M. Y. de la symbolique associée à cette pièce d’étoffe attachée à une hampe, il aurait perçu sa mobilisation nationale comme un insigne honneur, plutôt que comme un pensum. Mais notre enseignement ne s’en soucie guère. Quant à la signification revêtue par les couleurs qui sertissent l’emblème, elle demeure imprécise tant elle est multiple. Certains voient dans le rouge l’évocation du sang versé par les résistants tombés au champ d’honneur, d’autres y lisent un appel au sacrifice quand la nation est en péril. Dans tel manuel scolaire, on apprend que le vert représente la paix, alors que pour un autre, cette couleur évoquerait la fécondité. L’étoile verte à cinq branches serait l’emblème du sceau de Salomon, d’après un auteur ; les cinq branches rappelleraient les cinq piliers de l’islam, enseigne-t-on à nos chères têtes brunes. Bref, une seule certitude : le drapeau arboré par le Maroc a été créé, par dahir, le 17 novembre 1915. Une recherche sur internet nous a par ailleurs permis d’apprendre qu’auparavant il était rouge uni, à l’instar de ceux de la plupart des pays arabes. Ce serait l’administration française qui, pour différencier le Maroc de ses autres colonies, aurait demandé à ce que l’on fasse figurer l’étoile à cinq branches sur le drapeau rouge. Vrai ou faux ? Nous n’avons pas pu savoir.
Le compositeur de l’hymne national serait un Français du nom de Jean Voisin
A son corps défendant, M.Y. accompagnait cependant le lever du drapeau d’un mutisme soporifique, ce qui explique ces rangées de classes à moitié endormies. Et pour cause, notre hymne national, à cette époque, n’était pas chanté, faute de paroles. Etrange destin que celui de notre hymne national. On sait qu’il a été mis en musique en 1956, mais par qui ? Mystère et boule de gomme. D’aucuns avancent le nom du compositeur Abdelkader Rachdi, d’autres celui de Abdelwahab Agoumi. En fait, il est sûr que ni l’un ni l’autre n’en sont les auteurs. En revanche, des esprits avertis vendent secrètement la mèche : ce serait un certain Jean Voisin dont l’identité, par crainte du déshonneur, aurait été tue par l’histoire officielle. Qu’importe ! Toujours est-il qu’on n’a songé à «habiller» cette musique de paroles que treize ans après, précisément en 1969. Prenez votre dico, vous y lirez que l’expression «hymne national» renvoie à un «chant solennel en l’honneur de la patrie, de ses défenseurs». En somme, nous étions privés d’hymne national pendant treize ans. Quelle infamie ! Et c’est un poète au long cours, Moulay Ali Skalli, qui nous sauva la mise. Pas tant que ça puisque nos joueurs, visiblement préoccupés par les matches de qualification au Mondial 70, n’eurent pas le temps d’apprendre les stimulantes paroles. Résultat : nous étions l’unique sélection à observer le silence quand notre drapeau se hissait. On en fit des gorges chaudes. Nous nous sommes peu améliorés, par la suite.
A son corps défendant, M.Y. accompagnait cependant le lever du drapeau d’un mutisme soporifique, ce qui explique ces rangées de classes à moitié endormies. Et pour cause, notre hymne national, à cette époque, n’était pas chanté, faute de paroles. Etrange destin que celui de notre hymne national. On sait qu’il a été mis en musique en 1956, mais par qui ? Mystère et boule de gomme. D’aucuns avancent le nom du compositeur Abdelkader Rachdi, d’autres celui de Abdelwahab Agoumi. En fait, il est sûr que ni l’un ni l’autre n’en sont les auteurs. En revanche, des esprits avertis vendent secrètement la mèche : ce serait un certain Jean Voisin dont l’identité, par crainte du déshonneur, aurait été tue par l’histoire officielle. Qu’importe ! Toujours est-il qu’on n’a songé à «habiller» cette musique de paroles que treize ans après, précisément en 1969. Prenez votre dico, vous y lirez que l’expression «hymne national» renvoie à un «chant solennel en l’honneur de la patrie, de ses défenseurs». En somme, nous étions privés d’hymne national pendant treize ans. Quelle infamie ! Et c’est un poète au long cours, Moulay Ali Skalli, qui nous sauva la mise. Pas tant que ça puisque nos joueurs, visiblement préoccupés par les matches de qualification au Mondial 70, n’eurent pas le temps d’apprendre les stimulantes paroles. Résultat : nous étions l’unique sélection à observer le silence quand notre drapeau se hissait. On en fit des gorges chaudes. Nous nous sommes peu améliorés, par la suite.
De l’hymne national on ne chante souvent que le début et la fin
Un de nos héros de l’expédition 86, nous confiait : «J’avais beau essayer, je ne parvenais pas à retenir davantage que le premier couplet et la devise finale. Alors, j’entamais le début avec enthousiasme, puis je marmonnais n’importe quoi. La plupart de mes coéquipiers faisaient semblant de chanter». Que dire alors de notre légion étrangère !
Il serait injuste de la blâmer pour son ignorance coupable, quand on se rend compte que rares sont nos compatriotes susceptibles de réciter entièrement l’hymne national. Sur la quarantaine d’individus, toutes catégories sociales, âges et sensibilités confondus, que nous avons mis à l’épreuve, un seul, un enfant de douze ans, a pu tirer son épingle du jeu. L’analphabétisme est souvent invoqué comme justification, mais, chez ceux qui ont eu, peu ou prou, accès à la scolarisation, c’est l’hermétisme qui enveloppe les paroles.
«Ce n’est pas par mauvaise volonté que je n’ai pas appris l’hymne national, mais parce que je le trouve inintelligible. Si on tient tellement à ce que les gens l’apprennent, pourquoi n’en simplifie-t-on pas les paroles, ou mieux, n’en fait-on pas une version dans la langue de tous les jours ?», s’interroge un commerçant. Proposition que balaie notre haut responsable d’un revers de la main : «L’argument de la difficulté inhérente aux paroles ne tient pas debout. Nos concitoyens sont capables de chanter des chansons écrites par des poètes comme Omar Khayyam ou Ahmed Chawqi, dont on connaît l’opacité. Ne me dites pas qu’ils peuvent être rebutés par un poème aussi limpide que notre hymne national». C’est un point de vue qui se défend. Il n’en demeure pas moins qu’il ne conviendrait guère de faire l’économie d’un débat autour de ce propos.
«A l’école, j’ai reçu quelques raclées, parce que je n’arrivais pas à restituer l’hymne national par cœur. En fait, je ne voulais pas l’apprendre. Je n’en voyais pas l’intérêt ; je n’en ai rien à f…», nous lance ce jeune chômeur. Le même confesse sa passion pour l’équipe du Wydad. En cela, il est représentatif de l’émiettement de la nation en micro-communautés. Aujourd’hui, on est pour le Raja ou pour le Wydad, on est de Sbata ou de la médina, on supporte Khaled ou Mami, et on n’est fier de son appartenance à la nation marocaine que lorsque l’équipe nationale de football gagne ou qu’un tennisman se qualifie, ou encore quand Hicham El Guerrouj monte sur le podium. Autrement dit, le sentiment national s’émousse. La tragédie du 16 Mai en est la funeste preuve.
C’est pour revigorer ce sentiment vacillant que le ministère de l’Education nationale a remis à l’honneur l’inculcation des valeurs du patriotisme. Ernest Renan avait écrit : «L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours comme l’existence d’un individu est une affirmation perpétuelle de vie». Quoi de plus vitalisant pour la nation que d’apprendre à ses enfants ce sens du plébiscite, sans lequel elle risque de se dissoudre
Un de nos héros de l’expédition 86, nous confiait : «J’avais beau essayer, je ne parvenais pas à retenir davantage que le premier couplet et la devise finale. Alors, j’entamais le début avec enthousiasme, puis je marmonnais n’importe quoi. La plupart de mes coéquipiers faisaient semblant de chanter». Que dire alors de notre légion étrangère !
Il serait injuste de la blâmer pour son ignorance coupable, quand on se rend compte que rares sont nos compatriotes susceptibles de réciter entièrement l’hymne national. Sur la quarantaine d’individus, toutes catégories sociales, âges et sensibilités confondus, que nous avons mis à l’épreuve, un seul, un enfant de douze ans, a pu tirer son épingle du jeu. L’analphabétisme est souvent invoqué comme justification, mais, chez ceux qui ont eu, peu ou prou, accès à la scolarisation, c’est l’hermétisme qui enveloppe les paroles.
«Ce n’est pas par mauvaise volonté que je n’ai pas appris l’hymne national, mais parce que je le trouve inintelligible. Si on tient tellement à ce que les gens l’apprennent, pourquoi n’en simplifie-t-on pas les paroles, ou mieux, n’en fait-on pas une version dans la langue de tous les jours ?», s’interroge un commerçant. Proposition que balaie notre haut responsable d’un revers de la main : «L’argument de la difficulté inhérente aux paroles ne tient pas debout. Nos concitoyens sont capables de chanter des chansons écrites par des poètes comme Omar Khayyam ou Ahmed Chawqi, dont on connaît l’opacité. Ne me dites pas qu’ils peuvent être rebutés par un poème aussi limpide que notre hymne national». C’est un point de vue qui se défend. Il n’en demeure pas moins qu’il ne conviendrait guère de faire l’économie d’un débat autour de ce propos.
«A l’école, j’ai reçu quelques raclées, parce que je n’arrivais pas à restituer l’hymne national par cœur. En fait, je ne voulais pas l’apprendre. Je n’en voyais pas l’intérêt ; je n’en ai rien à f…», nous lance ce jeune chômeur. Le même confesse sa passion pour l’équipe du Wydad. En cela, il est représentatif de l’émiettement de la nation en micro-communautés. Aujourd’hui, on est pour le Raja ou pour le Wydad, on est de Sbata ou de la médina, on supporte Khaled ou Mami, et on n’est fier de son appartenance à la nation marocaine que lorsque l’équipe nationale de football gagne ou qu’un tennisman se qualifie, ou encore quand Hicham El Guerrouj monte sur le podium. Autrement dit, le sentiment national s’émousse. La tragédie du 16 Mai en est la funeste preuve.
C’est pour revigorer ce sentiment vacillant que le ministère de l’Education nationale a remis à l’honneur l’inculcation des valeurs du patriotisme. Ernest Renan avait écrit : «L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours comme l’existence d’un individu est une affirmation perpétuelle de vie». Quoi de plus vitalisant pour la nation que d’apprendre à ses enfants ce sens du plébiscite, sans lequel elle risque de se dissoudre
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